Le château de Montmirail
Le château fut à l’origine, une forteresse médiévale. Le pignon visible présente les plus anciens aspects datant des XVe et XVIe siècles. Les façades ont été remaniées aux XVIIIe et XIXe siècles. Le château est célèbre par l’entrevue qui s’est déroulée en 1169 entre le roi de France Louis VII, et le roi d’Angleterre Henri II Plantagenêt, en présence de l’archevêque de Canterbury. Le panorama que l’on découvre du haut de la tour culminant à 248 mètres est exceptionnel et en fait le point habité le plus haut du département de la Sarthe. Assiégé, brûlé, finalement rasé à la fin de la guerre de Cent Ans, le château est reconstruit en 1480 par Charles d’Anjou, Comte du Maine, qui le dote de magnifiques salles d’armes. Les différents seigneurs qui lui succédèrent à la renaissance, puis au début du XVIIIe siècle transformèrent l’austère forteresse médiévale, aménageant façades, pièces de réception et les jardins. Dans le parc, la glacière du XVIIIe siècle est la plus grande du département.
L’église de Villevillon
Sans doute la plus ancienne des églises du Perche ! Située en pleine campagne, près d’une mare et d’un tout petit cimetière, cette église romane du XIème siècle symbolise bien les paysages du Perche. L’édifice a été construit en 1059 par l’Abbaye Saint-Père de Chartres sur les ruines d’une église plus ancienne. La charpente de la voute en forme de vaisseau renversé date du XVème siècle, ainsi que les peintures murales, dont l’une représente « le dit des trois vifs et des trois morts ». Elle renferme également une magnifique collection de 14 statues en bois polychromes du XVIème siècle. Le mobilier est du XVIIème siècle. Le portail renaissance et le clocher en bardeaux (tuiles en bois) méritent le détour.
La maison templière d’Arville
Elle a été fondée dès le XIIe siècle: si l’établissement est cité pour la première fois de façon certaine en 1169, un certain Guillermus de Aridavilla est mentionné dans une charte datant des années 1130, sans que cette seule indication puisse confirmer l’existence d’une implantation templière à Arville. Cette maison a été édifiée dans une région forestière, favorisant les activités d’élevage des frères templiers chargés de l’exploitation économique du domaine : sont ainsi mentionnés des cheptels de vaches et de porcs, ces derniers se nourrissant dans les forêts voisines.